LA MAIRIE

L'Hôtel de Ville fut construit au XIXe siècle, suite à la disparition d'anciens locaux municipaux et à la démolition de l'enceinte qui entourait la cité médiévale. L'emplacement était occupé par des jardins potagers.

Dans la salle du conseil se trouve les armoiries de la ville, « Deux gueules, à une couronne fermée d'or, au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lis d'or », obtenues au XVe siècle, la guerre de cent ans terminée. En reconnaissance de la fidélité au roi de France, Charles VII octroya une viguerie ou jugerie royale à Duravel. Un nombre variable de consuls assuraient la direction et l'administration de la ville, indépendamment de toute autre autorité que celle du roi.

Une Maison Consulaire existait auparavant située quelque part intra-muros, une fenêtre renaissance permet de la situer. Elle se logeait vers le XVIIe siècle dans une aile de l'ancien prieuré et devint à la révolution, la Maison Commune.                                        

En 1789, la commune englobait depuis le ruisseau de Cazes, les paroisses de Duravel, Montcabrier, Cassagnes, Cavagnac, Saint-Martin-Le-Redon, Soturac, Touzac et Vire.

Sous le Directoire, Duravel devint chef lieu de canton, comprenant dix communes, pour revenir ensuite au système antérieur d'aprés la révolution. Un illustre général d'Empire et hussard, Antoine Charles Louis de Lasalle vint convoler en justes noces dans la salle actuelle du conseil municipal le 5 décembre 1803.

Certains locaux de la mairie servirent de logements à deux familles, une école de garcons avec une cantine occupaient l'aile ouest du batiment. L'actuelle salle du conseil comprenait une estrade jusqu'en 1969, elle fut salle de cinéma et salle des fêtes. Au rez de chaussée, coté est, une pièce noire, dont on voit encore une fenêtre barraudée, était la prison.

Actuellement, l'usage du bâtiment reste multiple, outre les services municipaux, un médecin et un ostéopathe ainsi qu'une agence communale postale y sont installés.